Pour moi c'est à mi chemin entre un Laser et un skiff genre RS600, coque planante, pas de harnais, mais des échelles pour s'excentrer et équilibrer le bateau.
Dérive pivotante, entièrement rétractable sous la coque.
Les réglages de gréement, nombreux, sont en boucle fermée et accessibles des deux bords.
Homologué deux personnes / 170 kg max mais dans une logique solitaire.

Blaze mk1 :
Dessin de Ian Howlett et John Caig vers 1995, le bateau est commercialisé par Topper en 1996.
420 cm x 248 cm (échelles sorties), 72 kilos annoncés, fibre de verre stratifiée polyester.
Mat aluminium profilé de 650 cm, un étage de barres de flèche.
Voile 10,2 m² full lattée, un peu « ballon », pouvant être délicate à mener lors des transitions.
Changée en mars 2001 sous l’impulsion de l’association anglaise par une autre version un peu plus petite mais mieux coupée, nettement préférable à priori.
Blaze mk2 / Blaze X :
Idem mk1 avec les options qui vont bien : la nouvelle voile, bôme carbone, échelles en composite et moule du pont un peu modifié.
Retrait de Topper en 2006-2007 qui retourne aux coques polyéthylène.
Blaze mk3 :
Sorti en 2008 par le couple Cirrus/Rondar/White Formula
Voile de 10 m² semi rigide North Sail, troisième version.
Mat aluminium Superspars M7 ou carbone en deux parties, diamètre 50 mm
Echelles en composite, bôme carbone.
Coque et appendices en verre/époxy.
Halo :
Carène de Blaze, mat standard, mais passage de la voile à 11,5 m2 en monofilm.
Typiquement pour les 90 kg+ ou vent faible.
Fire :
Carène de Blaze, mat standard, mais passage de la voile à 83.8 m².
Bibliographie :
Propriétaires français : http://voileblaze.free.fr/
Essais : http://www.voilesnews.fr/News/Deriveur/ ... ons-fortes
Site de l’association anglaise : http://blaze-sailing.org/
Fabriquant actuel : http://www.cirrusrace.com/


version Halo :

En nav, première sortie :




C'est rigolo comme tout. Ca reste toilé raisonnablement, pour chercher la performance il faut un petit F4 minimum. On peut se balader à F1/F2 en remontant fort au vent.
J'ai du déssaler une dizaine de fois, plus ou moins élégamment. Depuis le temps que je n'avais plus fait de dériveur, c'est pas si mal.
Stick piégeur avec la masse de bouts qui trainent. Faut vraiment pas lâcher 5 secondes en se disant que ça va filer droit sur l'élan

Bôme basse, à éviter par l'arrière mais faut un peu de vent.
Virement easy, mais empannage sportif je trouve. Et faut bien faire le singe sur l'échelle, vite, vite. Surement moins stable qu'un Albatros, même si très accessible.
Facile à remettre droit, et on peut rentrer devant l'échelle avec le timing.
Dur d'être stable si très abattu, ou à faible vitesse. Par contre une fois callé c'est peinard, on a bien le temps de surveiller le plan d'eau, la gueule de la voile, reprendre un peu de hale bas, toussa.
Logistique sur place gérable seul sans trop de souci.
Bien plus rigolo qu'un laser, si la monotypie / régate c'est pas la priorité il vaut mieux acheter ça et s'amuser sur l'eau.